Depuis 1825, l'éclairage public, à Auxi, fonctionne "à l'huile" et il demande un allumage quotidien. C'est le travail de celui qui a remporté l'adjudication publique.

D'autre part, il y a , à Auxi, depuis 1841, un commissaire de police dont l'une des fonctions est, précisément, de vérifier si le service marche bien.

Le 9 janvier 1861, il fait son rapport:

"Le réverbère vis-à-vis le collège n'a pas été allumé dans la soirée".

Régis Renoncourt.

Après Waterloo (juin 1815) et selon les clauses du second traité de Paris, les troupes "alliées" qui ont vaincu Napoléon 1er devaient occuper la France de 1815 à 1818. Notre région reçoit les troupes anglaises. il faut évidemment les approvisionner.

Sulpice Duboille, maire d'Auxi, écrit à ses collègues, maires des communes du canton, la lettre suivante le 7 août 1815:

"Messieurs et chers collègues,

Je reçois à l'instant une lettre de monsieur le sous-préfet datée d'Hesdin qui me prévient de regarder comme non avenue la réquisition faite des bêtes à cornes pour le canton d'Auxi-le-Château, attendu qu'il vient d'obtenir du Comité de Bienveillance des approvisionnements de la place d'Hesdin la faculté de disposer de cinquante de ces bêtes sous la condition de les restituer si elles sont demandées et, dans ce cas, me prévient que son intervention ne sera point nécessaire.

J'ai l'honneur de vous saluer. Signé Duboille."

Le 25 octobre 1815, le maire d'Auxi écrit au sous-préfet de Saint-Pol:

"Monsieur,

D'après la répartition du contingent assigné à cette commune pour la fourniture des subsistances nécessaires aux troupes étrangères dans laquelle elle se trouve portée pour six hectolitres de blé froment et 25 hectolitres d'avoine, vous devrez faire trouver dans cinq sacs les six hectolitres de blé et dans dix huit autres sacs 23 hectolitres d'avoine que j'ai obtenus par réquisition mais il me manque de cette réquisition deux hectolitres d'avoine; j'espère que vous me donnerez les moyens de les faire livrer par les récalcitrants et en même temps ceux d'en obtenir le paiement.

J'ai l'honneur de vous saluer . Signé Duboille."    

Il faut aussi loger les troupes et cela provoque d'inévitables tensions entre communes et, on l'imagine, entre particuliers.

Le 6 novembre 1815, Sulpice Duboille écrit au sous-préfet de Saint-Pol:

"Monsieur,

D'après l'honneur de la vôtre en date d'hier, vous me chargez d'assurer le logement pour 150 hommes de troupes anglaises et autant de chevaux. J'ai pourvu pour aujourd'hui aux rations qui m'ont été exigées qui se montent à 199. Quant à la nourriture des hommes, elle a été fournie par les habitants qui ont logé. J'ai eu le désagrément de voir emporter des fournitures pour la commune de Wavans pour la subsistance de 34 chevaux sans avoir rien fourni. J'attends votre présence pour ordonner et faire les distributions nécessaires comme vous me le mandez par votre lettre.

Je vous observe que je ne sais pourquoi et comment les communes de Willencourt et Le Ponchel ne sont point logées. Aucune subsistance de la part des villages circonvoisins n'a encore paru à Auxi. Je vous avoue que ce retard me met à l'école, répondez-moi et assurez-moi une marche pour satisfaire à ce moment pressant.

J'ai l'honneur de vous saluer. Signé Duboille."

Le même jour, 6 novembre 1815, il s'adresse au maire de Wavans:  

"Monsieur, les subsistances que monsieur le sous-préfet devait faire fournir par voie de répartition n'étant point encore arrivées pour la troupe anglaise et la commune d'Auxi-le-Château ayant pourvu aux besoins pour un jour, la vôtre doit à raison de son logement fournir les rations nécessaires pour plusieurs jours à charge de déduction sur votre contingent que vous devez supporter, savoir 68 boisseaux d'avoine, autant de bottes de foin et de paille, demain huit heures du matin. Cependant, si vous n'obtempériez pas à ma demande, je serai obligé d'en faire part au commissaire anglais qui prendra des mesures militaires pour vous faire fournir car le dépôt des vivres et fourrages est dans ma commune, comme je vous l'ai communiqué.

J'ai l'honneur de vous saluer. Signé Duboille."                              

Régis Renoncourt.

Sous le titre "A la Société colombophile La Rapide Auxiloise, remise des prix et repas de fin de saison", "l'Abeille de la Ternoise" relate:

"Comptant une trentaine de coulonneux, la société "la rapide Auxiloise" présidée par Claude Bruhier s'est réunie pour sa remise des prix suivie de son traditionnel repas de fin de saison.

Avant de donner les divers classements du championnat, le président a évoqué la vie de la société qui a élu un nouveau trésorier en la personne de Vincent Canu.

Il a félicité Gérard Leclercq, du Ponchel qui a obtenu un premier prix pour le Nord-Pas-de-Calais lors du concours sur Brive en juillet dernier. Grâce à ce pigeon évoluant en catégorie "vieux", M. Leclercq se rendra prochainement en Belgique pour recevoir son prix. Un colombophile auxilois qui fait des envieux chez les passionnés.

Comme chaque année, la société organisera une vente de pigeonneaux. Cette manifestation est prévue pour le dimanche 20 mars à 15 heures à Auxi-le-Château.

Après avoir remis un cadeau à M. et Mme Alfred Letalle, de Quoeux Haut Maisnil, en remerciement du prêt d'un local pour l'enlogement des pigeons, le président a donné lecture des différents palmarès des Auxilois.

Cet article est accompagné de deux photos.

Régis Renoncourt.

Succès pour cette deuxième édition du "salon du mariage" organisé à Auxi par Flavienne Drouet comme le relate "l'Abeille de la Ternoise" du 23 janvier 2014.

Deux photos en couleurs accompagnent l'article.

Les organisateurs ont fait en sorte que "proximité rime avec qualité".

Des reines de beauté locales étaient d'ailleurs présentes et le défilé spectacle du samedi soir a "enchanté le public venu en grand nombre".

Régis Renoncourt. 

Grand rassemblement annuel pour les St Eloi comme le relate "l'Abeille de la Ternoise" du 11 décembre 1982 et des visages qui rajeunissent de 40 ans avec, malheureusement, quelques disparus, sur les trois photos qui accompagne l'article.

Cette communauté locale de st Eloi est dirigée par Just Hernu, directeur d'agence du Crédit Agricole, et l'on met à l'honneur, évidemment, comme d'habitude, le St Eloi de 1981, René Lopez, garagiste, celui de 1982, Pierre Cajet, horticulteur, celui de 1983, Roland Lelong, artisan couvreur et celui de 1984, René Paris, agriculteur.

Il y a donc messe puis apéritif concert et banquet au "Castel", le nom de cette salle rappelant qu'Auxi a eu un château autrefois florissant dont il ne reste, malheureusement, que quelques rares vestiges.

Régis Renoncourt.

Le carnaval 1984 a les honneurs de la première page de "l'Abeille de la Ternoise" du 3 mars et une photo montre le jeune et nouveau maire, Jean-Pierre Déalle-Facquez, savourant le "lait bouli" qu'on lui sert avec une louche.

Régis Renoncourt.

"L'Abeille de la Ternoise" du 9 janvier 2014 relate les voeux du maire à Auxi et annonce la grande nouvelle: Henri Dejonghe briguera un troisième mandat et comme le dit la légende qui accompagne son portrait devant le micro : "il compte garder son siège de maire".

L'article est signé Sophie DIERS.

Régis Renoncourt.

On le sait, non seulement il sera réélu mais il briguera avec succès un quatrième mandat.

Traditionnel hommage envers "les braves morts pour la France" que relate "l'Abeille de la Ternoise" du 20 novembre 1982 et les trois photos qui illustrent l'article nous montrent des visages disparus ou peut-être oubliés.

Le maire est Francis Thélu, le président du SIVOM est Richard Dehaine, le commandant de la gendarmerie est le maréchal des logis chef Delabre, la fanfare est dirigée par M. Descaux et la compagnie de sapeurs pompiers est commandée par le lieutenant Paul Leclercq. Le colonel Kefsi et Claude Caron sont présidents des associations d'anciens combattants.

Sont là également Roland Lelong, Firmin Dollé et les récipiendaires des médailles: Gilles Cantrel, René Legris, René Langer, Yvan Dufétel, Abel Talva, Louis Dufrénoy, Gilbert Pochet.

Régis Renoncourt.

Employés communaux et agents hospitaliers se sont coalisés pour offrir au public une soirée cabaret comme nous le relate "l'Abeille de la Ternoise" du 4 mars 1989.

Le spectacle se déroule aux chandelles comme nous le montre une des trois photos et Christian Dez, le talentueux président de l'amicale des employés communaux peut se féliciter de la réussite de cette soirée.

Régis Renoncourt.

En lisant  le compte-rendu donné par "l'Abeille de la Ternoise" du 25 décembre 1982 de la journée des championnats départementaux FFA de cross-country d'Arras qui se sont déroulés par un temps "épouvantable", journée à laquelle ont participé les athlètes auxilois de l'amicale laïque, on retrouve les athlètes d'il y a 40 ans qui, espérons-le, sont sans doute toujours en pleine forme:

Laurence Labbé, Valérie Laisné, Laurence Martin, Nathalie Delcourt, David Gosse, Christine Delcourt, Elisabeth Delcourt, Corinne Delcourt, Corinne Duvauvchelle, Véronique Guérin, Jean-Luc Gosse, Stéphane Populaire, Madel Guérin, Hervé Laisné, René Guérin, Olivier Gaillard, Véronique Mesureur, Christelle Mesureur, Pascale Gourguechon. 

Régis Renoncourt.