Le 12 juin 1831, retour à la situation économique. La veille, il y a eu une hausse fâcheuse du prix des céréales. Plusieurs femmes sont venues trouver le maire pour se plaindre de n'avoir pu acheter leurs provisions de la semaine, certains individus s'étant livré à la spéculation. Wallart ajoute qu'il a pu obtenir de quelques personnes l'abandon volontaire d'une partie des blés achetés. Il a ainsi apaisé celles qui en manquaient entièrement. Il ignore ce qui peut arriver le samedi suivant sachant que les boulangers n'ont pu s'approvisionner suffisamment. Le 28 juin, il indique qu'ayant obtenu un crédit pour la route d'Hesdin à Auxi, il s'est empressé de faire connaître aux ouvriers indigents qu'il pourrait leur procurer du travail.
En ce qui concerne le marché, il dit avoir pris des mesures d'autant que les prix étaient à la baisse le samedi suivant et encore en baisse beaucoup plus forte le samedi suivant.
Il indique ensuite, avec force détail, comment le dernier dimanche, il a organisé le travail, en particulier au niveau du territoire de Gennes-Ivergny.
"Je vous avouerai que, sas la ressource de ces travaux, 20 ou 40 malheureux, avec leurs femmes et leurs enfants, eussent été pour ainsi dire contraints de se répandre dans les villages pour y mendier de quoi pourvoir à leur subsistance. Que de désordres cela ne pouvait-il point amener?
Régis Renoncourt
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