Exposition 2024 : la décennie Wallart, 1830-1840.
Par ailleurs, les routes sont, avec la garde nationale (voir le chapitre précédent), une des préoccupations majeures du début de la Monarchie de Juillet. Pour Louis-Philippe, "les routes sont la mort-au-rat de la guerre civile", d'abord pour la raison que l'on vient de voir précédemment et aussi parce qu'elles peuvent structurer les activités, celles-ci étant source d'enrichissement et aussi de travail et de revenus. Car les émeutes et insurrections ont souvent pour origine l'appauvrissement voir la faim.
Or, Wallart, tout en parant au plus pressé c'est-à-dire en fournissant travail et revenus aux plus pauvres (avec en toile de fond la lutte contre "l'oisiveté" et la mendicité considérés comme des fléaux sociaux) a clairement le désir de "désenclaver" Auxi (pour reprendre une expression apparue en 1789 au moment de la rédaction des cahiers de doléances) et de l'intégrer aux activités déjà anciennes ou nouvellement apparues. Nous verrons, bien sûr, tout ceci au fil des interventions du maire et surtout de ses correspondances.
Aussi, ne nous étonnons pas si ce chapitre est, de loin, le plus fourni.
Nous suivrons un ordre chronologique plutôt qu'un classement par voies ou chemins et cela demandera, bien sûr, de bien garder le fil du récit d'autant qu'on l'a dit, les deux problématiques sont intimement liées et enchevêtrées.
Régis Renoncourt.
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